Le blog de Gally Mathias avec des dessins dedans
mercredi 25 mai 2011
Pourquoi s'enquiquiner à vouloir suivre les évolutions athlétiques de danseuses gracieuses?… il suffit parfois d'accompagner sa fille au parc le soir après une dure journée de travail, la laisser s'ébrouer librement dans un bac à sable et laisser le fidèle Pilot V-Ball 0,5 faire le reste…
Et puis, pour le fun, quelques extraits des roughs sur lesquels je suis en train de travailler en ce moment. Illustrations d'improbables problèmes de logique (en noir et blanc):
lundi 23 mai 2011
Nouvelle séance de croquis au Centre Chorégraphique aujourd'hui… Je m'étais donné pour objectif de dessiner le plus vite possible pour essayer de capter le mouvement… Mouais… ben, ce n'est pas si facile que ça en a l'air…
Bon, ben… Il ne me reste plus qu'à persévérer…
samedi 21 mai 2011
"Solimane le Magnifique" qui écrit un poème en persan en pensant à Roxelane, la circassienne…
Pour le fun, quelques roughs préliminaires (oui, il y a un peu tout et n'importe quoi…)
Nota: il y a un très gros oubli dans cette image… Sauras-tu, lectrice chérie, lecteur adoré, le remarquer?…
vendredi 13 mai 2011
Hier, avec mes étudiants j'ai pu avoir accès pendant deux précieuses heures à la collection du musée d'anatomie normale et pathologique des Hospices Civils de Strasbourg. C'est un lieu assez particulier qui abrite dans un couloir de vitrines anciennes une collection unique de coupes et de préparations antomiques diverses (formol, moulages plastiques, moulages plâtres, préparations desséchées, squelettes, etc…)
Un grand merci au Professeur Kahn qui nous a ouvert les portes de cet endroit, et qui a eu la gentillesse et la courtoisie de nous présenter l'endroit et les préparations.
J'en ai profité pour réaliser quelques petits croquis aussi terrifiants que passionnants…
mercredi 11 mai 2011
Petite journée hier, la touffeur ambiante m'a complètement anesthésié… Il n'y a guère eu que quelques coups de fil qui m'ont sorti de ma torpeur (d'où quelques "doodlephones"), et dans la douceur du soir une rencontre-conférence très intéressante avec Étienne Delessert himself qui était exceptionnellement sur Strasbourg à l'auditorium du Musée d'Art Moderne et Contemporain. Il n'y avait hélas guère plus d'une trentaine de personnes, ce qui est très étonnant vu le rayonnement du bonhomme, tout de même…
Je n'ai pu m'empêcher de griffonner… mais les dessins restent assez mauvais (il faut que je m'y remette sérieusement…)
lundi 9 mai 2011
Petit compte-rendu d'une heure et demi (à peu près…) de "travail" aujourd'hui. En fait, non, il ne s'agit pas de travail, mais de pur plaisir. J'ai eu la chance de pouvoir assister à un cours de danse et d'essayer de capter le mouvement des danseurs. Dur. Très dur. Mais captivant! N'ayant jamais vu de près ou de loin une telle séance auparavant, je dois dire que j'ai été très fortement impressionné par la performance physique qui est demandée aux danseurs (rien à voir avec un spectacle où on "oublie" la performance physique: j'étais parfois à quelques centimètres d'eux, c'était tout à fait autre chose).
Hélas, trois fois hélas… C'est vain d'essayer de capter un corps en mouvement (encore plus de vouloir saisir LE moment où le corps est en suspension). Les croquis sont donc très décevants… mais j'ai d'ores et déjà pris un nouveau rendez-vous pour retenter l'expérience.
J'ai d'abord commencé par un outil qui n'était pas forcément le plus indiqué (feutre-bille) parce que trop lent à glisser sur le papier. Mais comme il s'agissait de travail à la barre, avec des poses relativement statiques, ça allait encore. Le feutre-pinceau est vainement venu à la rescousse… je n'étais pas très en forme…
Fin de cet "échauffement", les danseuses sont passées à quelque chose de bien plus dynamique, et je suis pour ma part passé au stylo-bille qui m'a permis d'aller bien plus vite.
Les résultats sont encore loin d'être satisfaisants, mais vu d'où je pars, ça ne risque que de s'améliorer. Les semaines prochaines seront meilleures.
vendredi 6 mai 2011
Il y a un peu plus de 10 jours, j'ai participé à un événement assez incroyable: animer le prix du polar-SNCF. Jusque là rien d'incroyable… si ce n'est que c'était dans les rames du mythique Orient-Express (version "Pullmann", excusez du peu).
Recruté sur mes dessins judiciaires, j'avais la délicate tâche de déambuler dans les rames et proposer mes services aux convives triés sur le volet pour réaliser leur "portrait-robot" (à la mode "portrait judiciaire", donc)… Dans le TGV qui m'amenait à Paris, gros stress: allais-je réussir à m'acquitter de cette lourde tâche?… Ronger par l'angoisse je me suis lancé dans le "crocage" sauvage des gens qui m'entouraient. Avec le train qui bougeait, ma culpabilité de voler des portraits à des gens qui n'étaient pas consentants, et l'angoisse qui montait chaque minute un peu plus, j'ai fait de gros cacas :\ Quelques uns de ces croquis ratés:
Pour commencer les gens qui étaient dans mon "carré" ou pas loin (une espèce d'étudiant "youpi" en école de commerce-chrétienne-démocrate-propre-sur-elle-avec-des-lunettes-de-soleil-façon-casque-intégral, et un allemand adepte du quatre heures knackwurst). Premiers essais intégraux aux crayons de couleurs diluables à l'eau (pas une franche réussite).
Du coup, on retourne au bon vieux dessin au feutre bille, avec quelques rehauts de crayons "aquarellables".
Et puis, un gars qui somnolait en face (mais il s'est réveillé avant que je n'aille plus loin, dommage, je commençais à être chaud…)
Et ensuite, me direz-vous? Une fois sur place, une fois dans le train légendaire (et pour avoir été dedans, je peux assurer que son statut n'est pas usurpé…), ben… j'ai fait mon job sans me poser de question. Parfois avec bonheur, parfois (souvent) sans, mais globalement les gens semblaient contents. Il faut dire que sur la fin, tout le monde était passablement éméché. Pris par mon occupation de "portraitiste-robot", je n'ai même pas pu croqué le train :\ Mais j'ai ramené quelques photos, histoire de prouver que tout ceci n'est pas qu'une fable.
C'était si agréable, que je me demande si je n'ai moi-même pas rêvé…
jeudi 5 mai 2011
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. On croyait l'histoire chimérique d'Alexandrov finie, terminée, enterrée et oubliée, reléguée au rayon "canular"… Et pourtant, une fuite émanant de la CIA donne à réfléchir.
Il n'est pas question d'Alexandrov directement, mais du (défunt?) peintre Grizzly-John. En effet, alors que la CIA répugne à divulguer les photos d'un terroriste exécuté récemment dans une bourgade huppée du Pakistan, on apprend qu'une femme blessée à la jambe lors de cette opération commando portait sur elle un portrait, apparemment exécuté par un proche. Ce portrait, roulé et cousu dans la doublure de son vêtement, la représente, elle, telle qu'elle était il y a quatre ans, si l'on en juge par la date qui figure au dos du portrait. La femme, dont le nom n'est pour l'instant pas encore divulgué et dont on ne sait pas si elle est gardée au Pakistan ou dans une geôle de Guantanamo, assure que cette pochade a été exécutée par son peintre de mari dans un coin reculé de Géorgie. Là où l'affaire devient intéressante, c'est qu'à côté de la date d'exécution du portrait, apparaît la signature du peintre, et ce n'est autre que… Grizzly-John!
On a du mal à croire à ce couple improbable, mais les dates et les lieux coïncident avec ce que l'on croyait être une histoire de propagande. Les faits confirmeraient-ils l'invraisemblable?
Quels liens hypothétiques peuvent exister entre Grizzly-John, Alexandrov et le terrorisme international? Les observateurs internationaux restent perplexes…
mercredi 4 mai 2011
En ce moment, c'est le calme plat… J'oublie de mettre en ligne des dessins lorsqu'ils sont liés à des événements, je me laisse aller. C'est toujours comme ça entre deux grosses commandes; je décompresse…
Pourtant, il y a plein de nouveaux dessins qu'il faudrait que je mette en ligne… dès que j'aurais repris le train d'une existence normale, c'est promis…
