Gally m'a tuer

Je suis de retour d'une semaine "blanche" (dans la neige des montagnes, quoi ). Ressourcé, rasséréné, courbatu de partout mais en pleine forme tout de même, je reprends la route de ma table à dessin… où m'attendent une pile d'images à finir quand ce n'est pas à réaliser intégralement :\
J'ai pu profité de quelques instants volés pour quelques tentatives de croquis.

Pour commencer, j'ai voyagé en train, ce qui m'a permis d'expérimenter de nombreuses gares pour les correspondances (notamment Lyon Part-Dieu…)

Dans les trains entre Lyon et Évian, j'ai aussi expérimenté la promiscuité entre voyageurs exubérants et ceux qui se cachent sous leur casque pour écouter leur musique…

J'ai même croisé la route d'un chowchow (prénommé Hannibal…) dans une espace pourtant 1ère classe…

Et enfin, je l'ai retrouvée, la montagne promise Il m'a fallu plusieurs jours avant de prendre un pinceau ou même un crayon pour croquer les alentours. J'ai sagement attendu une pause déjeuner…

Et je jour d'après, sous une tempête de neige j'ai "tenté" (mais alors vaguement tenté…) de croquer les alentours en me battant contre les rafales et les flocons qui maculaient ma feuille. Les doigts congelés, la vue brouillée, j'ai finalement battu en retraite après deux tentatives infructueuses…

Un jour suivant, j'ai sorti mes caséines pour changer un peu, et ai vite croqué la vue depuis notre appartement. Bon… 'Y a encore du boulot pour maîtriser cette technique…

Une autre aquarelle, réalisée par grand beau temps, sur les bord d'une piste.

Un autre jour, sur les hauteurs d'une autre piste, à l'ombre d'une montagne, j'ai tenté un petit croquis de l'extrême: à genoux sur le bord de la pente de la piste ('fallait pas avoir le vertige), la tête relevée pour essaye de choper le magnifique contrejour du piton là-haut, le tout en un gros quart d'heure… J'avais tout prévu sauf le fait que l'humidité ambiante et la froidure de l'ombre empêcherait l'aquarelle de sécher… Mais, bon… 'Faut essayer pour savoir

Le temps a passé bien trop vite, et je me suis vite retrouvé le dernier jour à tenter de croquer les derniers instants du dernier déjeuner en hauteur… Il faut maintenant attendre l'année prochaine pour dessiner en haute montagne, les mains dans les gants, la gougoutte au nez…