Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. On croyait l'histoire chimérique d'Alexandrov finie, terminée, enterrée et oubliée, reléguée au rayon "canular"… Et pourtant, une fuite émanant de la CIA donne à réfléchir.
Il n'est pas question d'Alexandrov directement, mais du (défunt?) peintre Grizzly-John. En effet, alors que la CIA répugne à divulguer les photos d'un terroriste exécuté récemment dans une bourgade huppée du Pakistan, on apprend qu'une femme blessée à la jambe lors de cette opération commando portait sur elle un portrait, apparemment exécuté par un proche. Ce portrait, roulé et cousu dans la doublure de son vêtement, la représente, elle, telle qu'elle était il y a quatre ans, si l'on en juge par la date qui figure au dos du portrait. La femme, dont le nom n'est pour l'instant pas encore divulgué et dont on ne sait pas si elle est gardée au Pakistan ou dans une geôle de Guantanamo, assure que cette pochade a été exécutée par son peintre de mari dans un coin reculé de Géorgie. Là où l'affaire devient intéressante, c'est qu'à côté de la date d'exécution du portrait, apparaît la signature du peintre, et ce n'est autre que… Grizzly-John!
On a du mal à croire à ce couple improbable, mais les dates et les lieux coïncident avec ce que l'on croyait être une histoire de propagande. Les faits confirmeraient-ils l'invraisemblable?
Quels liens hypothétiques peuvent exister entre Grizzly-John, Alexandrov et le terrorisme international? Les observateurs internationaux restent perplexes…

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