Gally m'a tuer

Une image terminée (d'autres sont sur le feu, toujours…), et je n'en montre qu'une partie (pour des questions de droits évidentes).

Me revoilà de retour après 15 jours de ouacances…

Difficile de reprendre le chemin de la table à dessin et des commandes à honorer. Les ouacances, c'est trop court!

Comme un musicien qui ne veut pas perdre la main entre deux concerts, j'ai continué à "faire mes gammes", et pour ça j'ai étrenné un carnet Moleskine ©® grand format, papier aquarelle, relié cuir, spécialement prévu pour l'occasion Quelques croquis réalisés pour le seul plaisir de dessiner (ou de peindre… sans prétention) sans le stress lié aux dessins de commande:

Sur le chemin de l'aller, coincé sur la banquette arrière entre ma fille et mon fils…

Depuis la terrasse de la maison, avec la marmaille qui joue dans la petite piscine gonflable…

Toujours depuis la terrasse, avec la marmaille hors champ (partie faire la sieste… :) ), vue sur la maison d'en face…

Petite excursion au village un peu plus bas (Saint Gervais sur Mare):

Un soir, croquis devant les JO…

Un jour, une petite excursion à la mer, avec une aquarelle expresse entre la baignade de la marmaille et ses jeux dans le sable

Un après-midi orageux, juste avant l'averse, la grande nouveauté: les croquis à la gouache (un truc vraiment génial à explorer!), toujours dans le somptueux village des Nières…

Une petite excursion, peinards, sans la marmaille, à Montpellier:

Après les Nières, en poussant 500m plus loin, il y a Les Salles, et quelques centaines de mètres encore plus loin, il y a la bergerie d'Yvan et Christine qui m'ont très gentiment permis de squatter les lieux le temps de quelques croquis

Les meilleures choses ont toujours une fin, c'est bien connu… et il a fallu rentrer, snif!

La grande nouveauté de ces derniers jours, ma tentative de faire de la gouache en observation directe, sur le motif, comme on dit. Alors, armé de mon tout nouveau "chevalet de campagne" et de mes feuilles grand format, j'ai osé barbouillé quelques vues. Eh bien, même si le résultat n'est pas digne d'être accroché dans un musée (ni même dans un tout petit appart'), je dois dire que c'est un plaisir indescriptible que de se poser et de peindre avec chevalet, palette, pinceaux, chiffons et tout le reste. Ça sort réellement des habitudes du travail assis, un mix très agréable entre illustration et dessin d'atelier. Dès que j'ai cinq minutes (a priori, ce ne sera pas pour tout de suite), je m'y remets!

Ma première tentative: pour commencer, un détail pas trop ambitieux sur le massif de lauriers-fleurs de la terrasse:

Un deuxième essai dans les rues du village, au pied de l'escalier qui mène à l'église:

Et ultime essai (je n'aurai pas eu le temps d'en faire plus…), un peu avant la bergerie citée plus haut, une vue sur la route qui ramène aux Salles et sur le petit maset isolé au milieu de nulle part…

L'autre jour, à la gare, une affiche croisée au hasard d'un couloir sous un TGV m'a donné l'idée d'une image qui est restée dans un coin de ma tête en attendant que j'aie le temps de la réaliser…

Aujourd'hui, j'ai pris le temps (parce que si je dois attendre d'avoir le temps, on n'est pas rendu…) et j'ai vitre bricolé l'image suivante, petit mix entre collage et gouache.

Bon… Je n'ai pas choisi la voie la plus logique… Ça aurait été si facile de peindre directement sur le "papier peint"… Mais non, il a fallu que je dessine et peigne d'abord sur mon petit carnet avant de me rendre compte qu'il fallait maintenant découper méticuleusement la silhouette de la demoiselle dans le papier peint… Grmff… Quand on n'a pas de tête…

Petit billet (maintenant que j'ai un peu de temps) sur la réalisation de la gouache de ma carte de vœux…

1. Sur une feuille tendue par du papier Kraft sur une planche de bois (pour éviter qu'elle ne se gondole lors de la dépose de la gouache… et surtout de l'eau-diluant qui l'accompagne), je fais le crayonné du gamin:

2. Je fais un premier badigeon ocre-rouge pour placer un fond, unifier les couleurs et placer rapidement quelques masses:

3. je "monte" un peu les valeurs les plus sombres et commence à placer rapidement les valeurs les plus claires par quelques rehauts de blanc

4. Ne reste plus qu'à peindre le reste…

5. je tente (pour la première fois de ma vie…) de vernir la gouache, histoire de voir si on peut avoir un côté "brillant" avec cette technique qui est tout de même assez terne, il faut bien le reconnaître

Le résultat va bien au-delà de mes espérances L'original est maintenant bien contrasté, les noirs sont profonds et le côté brillant du vernis est très flatteur pour l'image (Bon… là, ça ne se voit pas, mais sur l'original, c'est flagrant). En revanche, c'est mon premier essai au vernis, j'ai sans doute dû trop appuyer au début: le peu d'eau contenu dans le vernis a dilué un peu de gouache qui s'est étalée ensuite sous l'action de mes coups de pinceau pour étaler le vernis. De plus, certaines couches ont réagi bizarrement… et la peinture s'est écaillée, donnant l'illusion de vieilles craquelures. C'est très amusant, j'ai vraiment l'impression d'avoir une vieille peinture à l'huile craquelée et vernie il y a plusieurs dizaines d'années. Certains contrastes ou couleurs ont complètement disparu (le bleu des yeux, par exemple), et l'ensemble est légèrement plus flou, même si l'ensemble est bien plus flatteur à l'œil. Bref, un truc à retenir pour certaines utilisations. Surtout, il faut appliquer la couche de vernis alors que feuille est toujours tendue (parce que sinon, ça se gondole…)

Une petite expérience graphique bien amusante… reste à voir comment je pourrais utiliser tout ça :\

NB: les différences chromatiques entre les images sont dues au fait que j'ai "photographié" le making-of, alors que la dernière image est scannée à plat (avec les reflets dus à l'effet gondolé cumulé au vernis brillant…)

Ce blog commençait lentement à mourir…

Pourtant, je ne suis pas inactif, loin de là, mais j'ai tout simplement moins de temps pour m'en occuper :\

Quoi qu'il en soit, un (tout) petit compte-rendu en croquis d'une petite excursion dans la perfide Albion. Trois jours et trois nuits complets… à courir de ci, de là, tant et si bien que je n'ai finalement eu que très peu de temps pour me poser. Et lorsque c'était le cas, j'en profitais plus pour me reposer les pinceaux que pour croquer la vie alentour (double joke inside…)

Bref, quelques vues (pas toujours très réussies, m'enfin…)

Un pont plutôt célèbre, le Tower Bridge (près de 55 minutes passées sur ce truc, avec au final une impression de foirage total… J'ai pu récupérer un peu le coup en "gouachant" le ciel qui était bien trop soutenu):

Mais Londres, c'est surtout les pubs (enfin, en ce qui me concerne )

Quelques "Horse guards" croqués sous la bruine, debout au milieu de la foule qui se pressait pour tenter de dérider les soldats en faction:

Pour terminer, une tentative (ratée, forcément, sinon ce ne serait pas drôle) dans le métro (qui bouge pas mal, il faut bien le dire) lors du dernier trajet vers Heathrow…

Un peu de "gouache pour les nuls", et un extrait bucolique…

Une dépêche a bien failli passer inaperçue ce matin, perdue au milieu du flot d'informations déversées par l'agence ITAR-TASS: un proche du gouvernement actuel aurait reconnu à demi-mots qu'Alexandrov n'est qu'un mythe, une invention du crypto-ministère de la propagande (ministère non officiel, ndlr):

Tout comme la masse avait besoin d'un certain Stakhanov comme héros, comme modèle, comme aspiration de rève à une certaine époque, la plèbe actuelle a bien besoin d'un héros fantoche pour la sortir de son marasme lié à l'économie libérale décadente. Elle a besoin d'un modèle fictif d'un individu isolé en rébellion contre le système actuel pour lui laisser une lueur d'espoir. C'est dans ce but qu'il [le crypto-ministère, ndlr] a créé de toute pièce le personnage d'Alexandrov et de sa famille (…) Maintenant qu'on a fermé toutes les églises, il ne reste plus que ça… La société d'aujourd'hui a les héros qu'elle mérite!!

Est-ce la fin, tragique forcément, de cette histoire?

Salut, ami lecteur!

Mes journées sont très chargées en ce moment (pourquoi?… Peut-être un jour te l'expliquerai-je, lecteur chéri…) et il m'est très difficile d'arriver à tout boucler dans les temps… Mais ça, je te l'explique déjà depuis plus d'une semaine, adorable ami(e) lecteur(trice)… Passons!

En attendant de pouvoir te faire rire à gorge déployée devant une planche désopilante, je te montre (parce que c'est toi!) la couverture du livre que je viens de terminer (ouf!) Les couleurs ne sont pas très fidèles à l'originale… mais j'ai scanné ça vite fait! Pour info: si ça te paraît vide, ami lecteur qui n'est pas habitué au dessin des couvertures, c'est pour laisser de la place au texte qui viendra s'ajouter (titre et noms de l'auteur, de l'éditeur et de l'illustrateur sur la première de couverture; et titre + résumé + cachet de l'éditeur avec l'inévitable code-barre sur la quatrième de couverture; car, oui, c'est un dessin unique qui couvrira de la première à la quatrième de couverture sur un livre format très allongé en hauteur).

<mode edit totalement inutile>Ami lecteur (amie lectrice?…), je te mets l'image avec les vraies bonnes couleurs (enfin aussi bonnes que ce que j'ai pu faire avec mon scanner…) Si tu as un écran et un système qui reconnaît les profils ICC, tu devrais normalement tout voir comme il faut

</mode edit totalement inutile>

Désolé, ami lecteur, ce blog voit ses mises à jour de plus en plus espacées…

Le fait est que depuis mon retour d'Angoulême, et après m'être remis de la fatigue et de la grosse crève que j'en avais rapporté, je n'ai pas eu une minute à moi… Je termine à l'instant les travaux urgents… Autant dire que je n'ai pas pu trouver beaucoup de temps pour le blog.

Je pars demain matin pour une destination secrète (dans un pays francophone où il y a de très hautes montagnes…) pour une semaine de glandouille à skis… Je te ramènerai, cher lecteur, c'est promis, de petits croquis faits maison.

D'ici là, je te laisse un petit échantillon de mes travaux de ces derniers jours (avec ces échantillons-là, je doute que tu comprennes grand'chose au sens de mon travail, lecteur adoré, mais que veux-tu, c'est ainsi!).